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[14 -18] Le Japon dans la Grande Guerre
Verdun, Ville d'Histoire
La bataille de Verdun fut la plus grande bataille du XX° siècle. Dès les premiers jours de combat, elle marqua les esprits des contemporains et, en quelques semaines, le nom de Verdun fit le tour de la planète. La violence des combats et le courage dont firent preuve les assiégés déclenchèrent des vagues d'enthousiasme et de sympathie pour les « combattants du droit contre la force».
Dans bien des cas, avant même la fin de la guerre, nombre de pays ont rendu hommage à la « cité héroïque », la « cité martyre », et l'ont décorée de leur 1er ordre national en témoignage de leur admiration. Elle devint ainsi la ville la plus décorée de France. Elle est restée depuis 1916 le symbole de la Première Guerre Mondiale, cette dimension conférant à la cité et à son champ de bataille une dimension universelle.
La guerre 1914-1918 vit participer au conflit les nations des cinq continents, comprenant toutes les puissances de l'époque. Quel rôle les pays engagés dans ce conflit ont-ils joué? Dans quels contextes se sont-ils engagés ? Pour quels résultats ? Quels liens en ont résulté avec la France et avec Verdun? Et aujourd'hui qu'en reste-il ?
A travers ce site (en devenir), la Ville de Verdun souhaite apporter sa contribution à une meilleure connaissance de cette page d'histoire pour l'Afrique subsaharienne et en particulier l'Afrique de l'ouest.
A terme, les sites histoire de la Ville de Verdun ont vocation à couvrir tous les continents.
Le Japon parmi les cinq Grands

Cavaliers japonais
Le Japon fais désormais partie des cinq Grands aux côtés des puissances occidentales France, Grande Bretagne, USA et Italie. Les cinq Grands désignés comme « principales puissances associées et alliées » dans le Traité de Versailles (1919).
Lors de la discussion du traité de Versailles, le Japon obtient que les droits et propriétés allemandes du Shandong lui soient transférés. L’article 156 du Traité précise que « l’Allemagne renonce, en faveur du Japon, à tous ses droits , titres et privilèges – concernant notamment le territoire de Kiaou-Tchéou, les chemins de fer, les mines et les câbles sous-marins – qu’elle a acquis, en vertu du traité passé par elle avec la Chine, le 6 mars 1898, et de tous autres actes concernant la province de Chantoung ».
En raison de ces dispositions, la Chine refusera de signer le traité de Versailles.
Toutefois, en 1922, sous la pression des alliés, le Japon restitue à la Chine les droits et devoirs sur le Shandong ainsi que d’autres avantages acquis au cours de la période. Il conserve les trois archipels du Pacifique et les avantages acquis en Mandchourie.
Au final, le Japon s’estime mal récompensé de son engagement aux côtés de l’Entente.
Extrait du traîté de Versailles (1919) en faveur du Japon : restitution du Chantoung